À propos
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Passionnée par le dessin et la création d'images, Agnès Audras est une artiste dont l'expression graphique est basée sur le trait et la ligne puis sur la lumière. Elle a, pendant de nombreuses années, illustré des sujets destinés à :
- la presse : Le Monde, Libération, Les Échos, L'Express, Le Parisien, La Tribune, Télérama, l'Obs, Lire, Le Magazine Littéraire, JDD version Femina, le groupe Marie Claire : Marie Claire, Marie Claire Bis, Marie Claire Maison, Cosmopolitan, Elle, Elle à Table, Madame Figaro, Atmosphères, Psychologies Magazine, Philosophie Magazine, Bayard Presse … et journaux d'entreprises
- l'édition : Gallimard, Le Seuil, Hachette, La Martinière Jeunesse, Nathan, Mercure de France, Payot Rivages, Laffont, Albin Michel, Flammarion, Hatier …
- le corporate : INRIA, La Fondation Vuitton, La Mairie de Paris, Orange Vallée, Dalkia, Neopost, Dom Perignon, 1664, Veolia, RTE, Cartier, Hermès, Le Printemps, les Galeries Lafayette, Monoprix …
- Au fil du temps, elle a transposé ses dessins dans l'espace grâce au papier découpé, et développé une pratique photographique en studio, centrée sur les jeux d'ombre et de lumière. Elle a bénéficié d'une allocation de la DRAC pour la photographie et participé à de nombreuses expositions.
Sa curiosité pour différents modes de représentation et de matériaux l'a incitée à regarder du côté des nouvelles technologies : c'est dans cet esprit qu'elle découvre, au hasard de ses recherches, le stylo 3D, qui marquera un tournant dans sa création et donnera naissance à Filstories. - Diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, elle y a enseigné au niveau Master et participe toujours à des projets éditoriaux pour l'édition.
Longtemps, les artistes ont conçu pour le trait une passion, le forgeant selon leur humeur ou leur tempérament, avec pour seule fin de construire en quelques lignes un exemple signifiant, une perspective, un point de vue, un équilibre, pareil à un fragment arraché au réel. Agnès Audras aurait pu suivre ce but si son intention n’avait pas été justement de décoller la ligne du plan, brouillant ainsi la dimension habituelle du graphisme. En mettant ses sujets en état d’apesanteur, dans un flottement instable, elle leur ajoute des ombres et redonne une mobilité au regard. Un simple dispositif suffit parfois à brouiller notre conception de la représentation, c’est la leçon à tirer du travail d’Agnès Audras.